Vadrouille de Nuit

Le soleil se couchait et offrait au ciel une teinte orangée qui donnait l'impression de chaleur dans ce paysage si froid. Les étoiles illuminaient le ciel de leur lueur blanche, et faisaient briller les yeux de Moka, émerveillée par ce si beau spectacle...
Un étalon gris et son cavalier s’avancèrent vers la jument, montée par Gabriel, qui admirait avec autant d'admiration qu'elle le ciel argenté d'étoile. Le cavalier du cheval gris s'arrêta à côté de la jument pour pouvoir parler à Gabriel.

<< Gabriel, j'ai finis, à toi. >>

Le jeune homme brun sursauta et tourna vivement la tête vers l'homme, il le regarda de haut en bas, un peu pris au dépourvu.

<< Je .. Oui ... Oui oui, j'y vais. >>

La jument alezan leva la tête, les oreilles dressées sur la nuque, elle savait ce qui allait arriver, ils aillaient vadrouiller toute la nuit. Son jeune cavalier n'avait pas beaucoup d'expérience et était plutôt rêveur, il ne se préoccupait pas beaucoup de ses taches, elle était là pour les lui rappeler. L'homme hocha la tête avant de retourner au camp sur le dos de sa monture. La jument se prépara à avancer quand elle se figea, son cavalier ne lui demandait rien, elle sentait la peur... La jument soupira, elle avait oubliée que c'était sa première vadrouille de nuit. Elle fit un petit bond pour le réveiller et se mit au pas, elle n'allait pas rester plantée là, avec ce froid.
le nuit semblait calme et aucun dangers ne se préparaient, tant mieux, Gabriel serait plus rassuré, Moka ne demandait que sa. A force de marcher, Moka arriva à un point d'eau, elle s'en approcha sans hâte, puis baissa l'encolure avec élégance pour boire à grosses gorgés l'eau qui dormait paisiblement dans le lac.

Petit Poney Perdu Messages : 10 Date d'inscription : 22/10/2011

BlackJack

Je dormais paisiblement dans mon box de foin. L'encolure détendue et les yeux mi-clos. Quand soudain un bruit persan me sortit de mes songes, une sorte de crissement, le bruit du loquet de la porte qui s'ouvre. Je pivote les oreilles vers l'avant pour regarder le cavalier entrer mais les rabat très vite pour exprimer ma mauvaise humeur.
*Je déteste que l'on me réveille en pleine nuit*
Par mauvais caractère, je tourne sur moi mère et lui montre ma croupe, mais Mike, c'était son nom, me connaissait déjà depuis un long moment. Il me donna une petite tape sur la croupe et je bouge pour m'en allez au fond du box. Il entre avec mon filet de cuir noir. Un mors froid et dure passa sur ma langue et une lanière de cuir derrière mes oreilles. Il me dit tout bas :

- Comme tu n'es pas facile, j'ai du te trouver un mors encore plus dure.

Je secoua la tête par énervement. Il déposa un tapis rouge sertit d'or sur les extrémités, Place ensuite une sorte de demi couverture qui descendais sur mes flancs pour me tenir chaud par ce froid hivernale. Fût le tour ensuite d'un amortisseur en moumoute épais, et d'un selle noir et brillante avec des étriers d'or aussi. Tout cela constituait l'uniforme du camp. Il me fît sortir du box dans le calme et grimpa sur le dos avec agilité.

Tandis qu'il réglait ses étriers, je mâchouillait mon mors d'une manière agacée. Puis lorsqu'il me demanda le pas, je m’exécuta. Je partis au pas, il me fît sortir du camp, j'étais très énervé et tirais sur le mors avec fougue, il me faisait mal, et je résistais pour ne pas lui obéir, mais le mors me tirait sur la bouche et je du me résigné à sortir, le vent froid dehors me fît frissonner, je n'aimais pas les patrouilles de nuit, il faisait froid, mais au moins c'était très calme, juste le bruit des cigales et autres bestioles grouillantes dans les marais.

J'aperçu au loin un autre cheval, je plaqua les oreilles, ce qui ne changeait pas de mon habitude, mon cavalier me força a approcher en plantant ses éperons de fer dans mes flancs, je marcha d'un pas lourd à l'encontre du jeune homme. Mike lui dit d'une voix forte qui brisa le silence :

- C'est toi Gabriel ?

Sans attendre sa réponse il continua :

- Le collonel m'a dit que c'était ta première patrouille nocturne, et c'est pour cela, qu'il m'a demander de te montrer ce qu'il faut faire.

Mike me fît pivoté sur moi même en m'arrachant la bouche, mes yeux brûlaient de rage, j'avais mal ! Je ne m’intéressait même pas à la jument de l'autre cavalier, a vrai dire, je n'étais pas bavard, plutôt brut de décoffrage, je n'étais pas agressif, mais la tonalité froide et sèche de ma voix, en faisait douter certains.

Alors que je buvais à grosse gorgée l'eau du lac, j'entendis des pas, une voix brisa le doux silence de la nuit, un homme sur le dos d'un étalon noir ébène devait s'adresser à Gabriel.

- C'est toi Gabriel ?

Je leva la tête, un peu surprise, et regarda l'homme qui parlait à mon cavalier, sans vraiment regarder l'étalon qu'il montait. Gabriel n'eut pas le temps de répondre que le cavalier à côté de lui lui disait qu'il allait lui apprendre comment vadrouiller de nuit.
Je mâchouillais mon mord d'excitation, génial, un peu d'action! Enfin, je crois.

- Ah.. Ah ok. Merci. Fis Gabriel, un peu perdu.

Je ris en moi même, ce que je l'aimais, mon cavalier! Je lui mordis la botte, ce qui le fit sursauter. Il sourit puis me latta l'encolure. C'est à ce moment que je posa le regard sur l'étalon noir. Je le devisagea de haut en bas, avant de dresser la tête, Gabriel venait de me demander le pas. Je fis demi tour et me mis au pas. Gabriel me garda un moment au pas à tourner en rond pour me réchauffer.

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Mike me talonna et je partis d'un pas rapide, mais une puissance excessive les éperons sur mon ventre me fît partir au trot. Mes naseaux soufflaient beaucoup de fumée, je courbais l'encolure en arc-de-cercle, se qui avait le don de relâcher un peu la pression du mors mais qui me faisait mal au dos. Je partis avec des allures souples et aériennes, très confortables. D'un coup de rêne, il me fît ralentir pour attendre l'autre cavalier qui traînait.

Je ne regardais pas l'autre étalon noir, j'écoutais simplement le bruit de ses sabots et je pouvais savoir où il était. Je remarqua qu'il ralentissait, je leva la tête. Gabriel me donne un petit coup de talons timide pour me mettre au trot et rejoindre l'autre homme. Je m'approcha avec élégance et souplesse, il me fit ralentir, je courba mon encolure et machouilla mon mord. Gabriel me caressa l'encolure, je secoue ma tête et tourna la tête vers lui. Un bruit derrière moi me fait sursauter et je me retourne brusquement ce qui fait vaciller Gabriel qui ne s'y attendait pas vraiment. Il s'accroche à ma selle autant qu'il peux, et au moment où il tombe je le pousse du museau pour qu'il se remette en selle. Je souffle, quel maladroit!

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Un frémissement dans l'herbe fît sursauter la jument, je tourna la tête dans la direction du bruit, puis piaffa sur place d'anxiété. Mike me remis en place d'un coup de cravache et je deviens immobile. Mike leva les yeux au ciel en voyant que le jeune homme était tombé. Quand à moi, je vrombissait légèrement des naseaux et essayait de détendre mon encolure qui me faisait mal, mais Mike refusait et tenait plus fort encore les rênes. J'ouvre la bouche, a moitié étranglé en faisant sortir ma langue. Mon cavalier dit d'une voix grave :
- Il faut que tu soit plus attentif au mouvement de ta monture, tu es trop distrait.
Il laissa le temps au jeune homme de remonter et me fait repartir au trot. Mes lourds sabots faisaient vibrer le sol tandis que mon cavalier, au trot assis, expliquais les consignes à Gabriel.

Gabriel regarda par terre à la remarque de l'homme. Je ne bougea pas, il avait l'air honteux... Mais il était jeune et n'avait pas beaucoup d'expérience, et il n'était pas arrivé ici de son plein gré, voilà pourquoi il était ainsi.
Je voulais lui montrer qu'il était capable de mieux, je commença à le secouer, je pris les rênes dans ma bouche et partit au grand galop. Le pauvre, il ne tenait plus les rênes et basculait en arrière en agitant ses mains dans tous les sens. Je fis un coup de culs pour le remettre en place, et au moment où il allait tomber je le rattrapa par le col et le déposa délicatement au sol. Il s'appuya sur moi, les chevaux ébourriffés, haletant. Je poussa un hennissement moqueur puis le poussa du bout du museau. Il se tourna vers moi et je me mit à rire. Il soupira puis remonta sur mon dos.

Parodie arriva vers ces lieux étrange. Puis elle vit deux chevaux avec des humain !!! Une jument alezane et un étalon noir ébène. Elle s'arrête nette et regarde les deux humains en tremblant de tout son corps, l'avaient ils vu? Elle espérait que non..

[ J'ai rajouté des choses à ton texte car tu n'avais pas fait 3 lignes Wink

Fais attention la prochaine fois! ]

J'entendis des bruits de sabots, je tourna la tête vivement vers la nature du bruit. Une jument! Et sauvage en plus! Je pris Gab' par le tee shirt et le fit monter en selle. Je me cabra et partit à la poursuite de la jument noire. Gabriel était un peu secoué, mais quand il vut la jument il sortit son lasso et me donnait plusieurs forts coups de talons pour me faire aller plus vite.

[desoler]

Pris par la terreur, Parodie se mit a galopé le plus vite possible se faisant poursuivre par la jument. Son coeur bat a toute allure et elle souffle fort.
*Il faut que je me sauve*
Le problème, c'est qu'elle en galope pas assez vite, et la jument se rapproche dangereusement...

[ Pas grave! ]

Je me rapproche énormément, mes allures sont trop rapides pour elle! J'arrive à me placer à côté d'elle. Je lui lançe, un peu moqueuse.

" Désolé! T'as vis de jument sauvage s'arrête là! "

Gab' lui lance un lasso autour du coup. Je freine pour arrêter la jument qui se débat pour s'enfuir. J'y met de toutes mes forces, elle tire dure! Mais il faut que je l'arrête! Gabriel lui lançe un deuxième lasso aux postérieurs pour la déséquilibrer.

Je tire mais une autre corde s'accroche a mon postérieur. Je tombe lourdement a bout de souffle et regarde la jument térrorisé.
<< Laissez-moi m'enfuire ! >>
Je respire fort, j'ai peur. Je montre le blanc de mes yeux.
* Pourquoi moi ? *

Je lui lançe un regard moqueur, Gabriel lançe un autre lasso autour du cou de la jument noire et tire pour l'empêcher de se lever. Il me dit de bien la retenir et attache les cordes à ma selle. Je tire pour ne pas qu'elle s'enfuie.

- Désolé, mais la liberté n'est pas gratuite! Il faut la payer!

Gabriel s'approche de la jument à pas lent en lui chuchotant de mots doux. Il attrape doucement la corde, et rapidement lui fait un licol sur la tête. Comme la jument s'énerve il s'écarte et revient sur mon dos.

- C'est bon, on va l'emmener au camp.

Il tire avec les cordes vers le haut pour lever la jument.

Parodie se lève et suis sans pouvoir faire quelque chose. Elle est malheureuse. Et cette jument prétentieuse qui l'attriste encore plus.
<< Arrêtez ! >>
Elle tirait tout ce qu'elle pouvait, mais en vain. Elle n'arrive pas a enlever les bout de cuire qu'elle a sur la tête. Elle a peur.
* Que vont-ils me faire ? *
Elle tremblote tout en les suivant en tirant quelque fois...

Gabriel s'approche de Mika, souriant.

- Je suis peut être pas attentif, mais j'ai attraper une jument sauvage!

Il se mit à rire, il ne riait pas souvent, il était content. Nous marchions pour ramener la jument, Gab s'arrêtait parfois pour la rassurer. A un moment, je tourna la tête vers la jument.

- T'inquiètes, c'est Gab qui t'a attraper, c'est lui qui va essayer de te monter, et il est gentil.

Parodie ne répond rien. Elle est trop terrorisé a l'idée d'être chez des homme. Elle ne veut pas être enfermer. Quand enfin elle se décide a répondre, elle dit d'une voix mal assuré.
<< Peut-être, mais c'est un humain ! >>
A chaque mouvement de l'humain, elle sursaute. Elle a peur, et ce n'est pas avec les paroles de cette jument qu'elle n'aura plus peur...

Je la regarde un moment, puis regarde devant moi, désintéressé. Tant pis! ous nous rapprochons du camp. Je secoue ma crinière, comment les autres vont nous regarder en voyant notre prise! Je m'excite un peu et fait une ruade, mais Gabriel me remet en plus avec un petit coup de cravache.

Parodie regarde toujours ces grand bâtiment avec de la peur. Qui a-t'il dedans ? Est-ce dangereux ? Toute ces questions tourne dans sa tête, tout se mélange. Elle est venu ici pour formé un troupeau, pas être capturé !
* Pourvue qu'il ne me fasse pas mal... *

Grand et majestueux, nous arrivons au camp. Des bruits de sabots se font déja entendre. Les trompettes annonçent l'ouverture de la porte pour nous laisser passer. Des hommes pansent leurs chevaux, d'autres dressent des jeunes étalons fougueux.

[ suite au camp. ]

Petit Poney Perdu Messages : 10 Date d'inscription : 22/10/2011

Black Jack

J'avais aperçu une jument sauvage dans le buisson et m'agita nerveusement. Le jeune homme lança sa jument au galop à la poursuite de cette belle jument sauvage. Je voulut faire pareil et commença à piaffer. Mon cavalier me passa la main sur l'encolure et me chuchota tout bas :
- Oh...Tout doux.
Je ne voulais pas me calmer, j'aurais tellement aimé galoper à l'assaut de la jument sauvage, j'avais envie de courir. Mike me fît faire des cercles, je me cabra mais rabattu vite les antérieurs au sol.
- Oh... Tout doucement mon grand, j'ai envie de voir ce que le petit à dans le ventre.
Je me calma un peu mais mâchouillait mon mors, énervé.
Quand Gabriel revint avec la jument, Mika tapa sur l'épaule du jeune homme.
- Bravo, mon gars.
Et nous rentrâmes tous dans le camp.